Squat d’une résidence étudiante organisé par des réseaux mafieux et clandestins sur fond de trafic de drogue au détriment des étudiants privés de logement

Par UNI Aix-Marseille

Le 3 août 2024 à 15h44

UNI

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Depuis de nombreuses années, et encore il y a quelques mois, plusieurs propriétaires de la résidence « Le Campus » à Marseille (14e) alertent sur la situation inquiétante de leurs appartements, initialement construits pour y loger des étudiants et désormais aux mains de squatteurs.


Alors qu’un homme de 30 ans fut poignardé à mort en 2022 dans les couloirs de la résidence lors d’une rixe entre clandestins, Le Figaro révèle cette semaine la séquestration et le viol d’une jeune femme dans cette même résidence. Ce n’est autre que « l’inaction coupable des pouvoirs publics qui a laissé se produire de tels drames ».


Cette résidence « Le Campus » située dans le quartier du Merlan à proximité du site Saint-Jérôme, l’un des plus grands pôles universitaires de la ville de Marseille, s’est transformée en un véritable squat : « les étudiants ont ainsi été remplacés et contraints de fuir leurs logements par des occupants illégaux au service de réseaux mafieux et clandestins sur fond de trafic de drogue ».


Dans un contexte de pénurie des offres de logements pour les étudiants à Marseille, avec notamment un taux de saturation des résidences CROUS dépassant les 95%, les étudiants n’ont souvent pas d’autre choix que de se tourner vers le parc privé. Néanmoins, ces logements privés abordables font face à des problèmes d’ampleur en perpétuelle croissance, en effet 60% d’entre eux sont touchés par le squat et/ou un état avancé de dégradation. Dès lors, il est urgent que les pouvoirs publics, et a fortiori les élus marseillais, prennent en main la problématique du squat sans faire preuve de laxisme à l’égard des occupants illégaux. Comme tous les ans à l’approche du mois de septembre, « de nombreux étudiants vivent dans l’angoisse de trouver un logement avant la rentrée universitaire ».


Au sein même du projet politique porté par le Nouveau Front Populaire, défendu main dans la main notamment par le Maire de Marseille Benoit Payan et le député LFI Sébastien Delogu, la volonté de supprimer la loi « anti-squat » n’a rien de rassurant, au détriment des propriétaires, mais aussi des étudiants, elle ne profite qu’aux délinquants.


Dès lors, face à l’urgence que représente la nécessité de retrouver des offres de logements pour tous les étudiants, face au laxisme sécuritaire sur fond de clientélisme du projet du NFP porté par les élus du Printemps marseillais et de LFI, face à l’inaction des pouvoirs publics aussi bien de l’État, que du Maire de Marseille Benoît Payan et que la mairie de secteur des 13e et 14e arrondissements, plus que jamais, le retour de l’ordre s’impose à Marseille et partout en France.


« Nous ne pouvons pas nous résoudre à laisser les squatteurs et les réseaux mafieux imposer leur loi, contraignant les étudiants à fuir leurs logements sans aucune alternative. » Le retour de l’autorité de l’État et l’application stricte des lois permettant de remettre de l’ordre à Marseille et partout en France ne peut plus être une option, l’UNI Aix-Marseille sollicite en ce sens les pouvoirs publics compétents et ce dans l’intérêt des étudiants.

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