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Depuis quelques jours, plusieurs médias révèlent les conditions d’insalubrité et d’insécurité dans lesquelles doivent vivre les étudiants d’une résidence Crous de Paris du 13^e arrondissement. Cette résidence est régulièrement squattée par des dealers, cambriolée et a ses parties communes couvertes de déchets et d’urine.

Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Il y a un mois, à Albi, l’UNI alertait déjà la Ministre de l’Enseignement supérieur sur l’insalubrité et l’insécurité au sein de la résidence Astrolabe : portes d’entrée qui restent ouvertes même la nuit, départs de feu criminels dans les locaux, coupures d’eau chaude régulières et poubelles qui jonchent le sol. On peut constater une situation similaire dans la résidence Le Rabot, à Grenoble, où les étudiants vivent dans des bâtiments vétustes et dont les conditions d’hygiène sont inacceptables : toilettes à la turque, cuisines communes insalubres et déchets à l’air libre…

Depuis des années, l’UNI demande l’instauration de partenariats public-privé afin de pallier les insuffisances des Crous en matière de logements. Il faut permettre à des étudiants d’être logés dans des résidences privées aux normes des résidences Crous et au même loyer que celles-ci.

Mais dès aujourd’hui, dans l’urgence, le ministère de l’Enseignement supérieur doit procéder au relogement des 12 000 étudiants qui vivent des dans résidences Crous vétustes. Ces étudiants, souvent en situation de précarité, doivent pouvoir suivre des études dans des conditions optimales et avoir des chances de réussite égales aux autres étudiants.