Le 6 mai, les citoyens français vont accomplir l’acte le plus solennel de notre vie politique : élire celui (ou celle) qui, pendant cinq ans, incarnera par excellence la souveraineté de notre pays. En réalité, quand notre choix se porte sur un candidat, c’est en fonction de sa personnalité et de ses grandes orientations politiques. Qu’en est-il dans le cas des deux candidats restés en lice ?
VOICI POURQUOI IL FAUT VOTER POUR NICOLAS SARKOZY
Au cours des dernières années, et plus encore au cours des derniers mois, Nicolas Sarkozy a passé avec brio ce test de personnalité. Il a su résister à toutes les pressions et à toutes les tensions qui se sont exercées à son encontre et dont, de l’extérieur, on a peine à imaginer la violence. Théoriquement, il y avait douze candidats soumis aux même épreuves. En fait, depuis plusieurs mois, il y avait un candidat, Nicolas Sarkozy, vers lequel convergeaient presque toutes les flèches, avec les arguments les plus indignes ou les plus nauséabonds. Pourtant, bien loin de se laisser intimider, c’est lui qui a imposé ses thèmes de campagne. Qui plus est, comme en témoignent les sondages, il a toujours fait la course en tête, du début à la fin, sans défaillance, dans la position la plus exposée. Cette résistance physique et nerveuse est une qualité essentielle pour un chef d’Etat. Quant aux grandes orientations politiques de Nicolas Sarkozy, il en est deux qui se dégagent avec force : la réhabilitation du travail et le service de la France. Les accents qu’il a su trouver en bien des occasions, et en particulier lors de son intronisation, le 14 janvier, et au soir du premier tour, ne trompent pas sur la profondeur de ses convictions. Donc, la raison essentielle pour laquelle il faut voter pour Nicolas Sarkozy est qu’il a les qualités d’un homme d’Etat digne de la fonction présidentielle et en phase avec les nécessités de notre temps. Pourtant, si de bonnes fées s’étaient penchées sur la vie politique française et avaient suscité comme candidats socialistes des personnalités telles que Tony Blair ou Gerhard Schröder, certains électeurs auraient pu se poser des questions. Malheureusement, Ségolène Royal n’est pas de ce calibre.
UNE PRESIDENCE SEGOLENE ROYAL SERAIT UNE PRESIDENCE ” BAS DE GAMME ” QUI APPAUVRIRAIT LA FRANCE ET LES FRANÇAIS
Ségolène Royal possède des qualités subalternes qui font d’elle une concurrente efficace mais indigne d’un chef d’Etat. La très longue campagne électorale a en partie levé le voile sur sa véritable personnalité. Elle fait preuve d’un acharnement qui est une forme dégradée de la volonté et qu’elle met essentiellement au service de l’idée démesurément gonflée qu’elle se fait d’elle-même. Elle confond autorité et autoritarisme, un autoritarisme qu’elle exerce principalement à l’encontre de ses subordonnés : ” bravitude ” à l’égard des faibles, platitude à l’égard des puissants. Quand elle a entrepris de se lancer dans les grands sujets (politique internationale, défense), qui sont par excellence du domaine de la fonction présidentielle, elle s’est toujours pris les pieds dans le tapis. Ensuite, le seul moyen qu’elle ait trouvé pour éviter les bourdes a été de se tenir prudemment au niveau qui est le sien, c’est-à-dire au ras des pâquerettes. Quant à ses grandes orientations politiques, inutile d’aller les chercher dans le fouillis démagogique de ses cent propositions. Ce sont simplement les vieilles recettes du socialisme français, c’est-à-dire du socialisme le plus arriéré de tous les pays développés . Comme les médecins de Molière qui finissaient par tuer leurs malades à force de saignées et de purges, Ségolène Royal et ses camarades socialistes détiennent un remède universel qui est la tonte fiscale ; cette tonte sera d’autant plus importante, qu’elle a décidé de donner des gages à l’extrême-gauche pour obtenir son ralliement et ses voix. Quand la candidate rose, pour les besoins de la photographie, tenait un agneau dans ses bras, elle devait voir en lui l’image du futur contribuable et réfléchir au meilleur moyen de lui passer la tondeuse. S’il y a de braves citoyens, qui sentent en eux une vocation moutonnière, ils ont une belle occasion de la satisfaire en votant pour Ségolène Royal. Il faut simplement qu’ils appliquent le principe de précaution en faisant leurs économies afin de pouvoir payer les impôts ” citoyens ” dont l’Etat socialiste français se repaît sans être jamais assouvi. Cet Etat serait d’autant plus vorace qu’il lui faudrait financer encore plus les trente-cinq heures, que Ségolène Royal veut généraliser. En 2007, ” la dame des trente-cinq heures ” c’est elle.
LE 6 MAI, LA VICTOIRE N’EST PAS ENCORE ACQUISE : MOBILISATION MAXIMALE
Pendant cette longue campagne, la situation a connu bien des oscillations, mais, comme un culbuto, elle est revenue à la verticale, c’est-à-dire à un affrontement droite/gauche au résultat toujours incertain. Les cinq points d’avance de Nicolas Sarkozy au premier tour ne suffisent pas à lui garantir la victoire. Il ne faut pas négliger l’efficacité de l’acharnement déployé par Ségolène Royal, dopée par la perspective de vivre le grand destin dont elle rêve. Enfin, paradoxalement, Nicolas Sarkozy va pâtir de sa propre supériorité. Candidat-vedette, il va attirer contre lui tous les coups, non seulement de la gauche et de l’extrême-gauche, mais des envieux, des aigris et des amateurs de calculs tordus. Certains vont jouer de la façon la plus ignoble sur les réflexes les plus bas. Nicolas Sarkozy sera caricaturé de la façon la plus grossière pour faire peur aux esprits faibles. D’un point de vue plus politique, les électeurs UDF se seraient traditionnellement reportés facilement sur le candidat UMP, mais la stratégie méthodiquement agressive de François Bayrou risque d’avoir causé des dégâts aujourd’hui difficiles à mesurer.
VOTEZ SARKOZY
La situation est claire. L’enjeu est crucial. Il y va du maintien ou de l’évanouissement de la France dans le concert des grandes nations du XXIème siècle. Au second tour, la victoire est possible, mais la bataille ne sera gagnée que si nous y engageons toutes nos forces.
DANS LES GRANDS AFFRONTEMENTS, LE DERNIER QUART D’HEURE EST TOUJOURS DECISIF. LE RESULTAT NE DEPEND PAS DES AUTRES. IL DEPEND DE CHACUN D’ENTRE NOUS. AUCUN RELACHEMENT, AUCUNE NEGLIGENCE NE SERAIT EXCUSABLE.
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