Par UNI Archives
Le 7 novembre 2019 à 7h51
La chute du mur de Berlin en novembre 1989 a signifié de manière stupéfiante la faillite de l’idéologie communiste et -pensait-on naïvement- le début de la fin des mouvements se revendiquant de cette philosophie politique.
Ce fut une erreur majeure de notre camp politique. D’abord, parce que tous ces thuriféraires d’une pensée discréditée ne voulurent pas reconnaître leur erreur et leurs fautes, en inventant d’incroyables excuses à leurs errements passés, mais aussi parce que ces professionnels de l’agitation et de la propagande n’eurent de cesse de trouver de nouvelles causes à promouvoir.
Leur plus remarquable exploit a été de proclamer de but en blanc que le communisme effondré en 1989 n’était pas le VRAI communisme. Les morts de LENINE, STALINE, MAO, TROTSKY, CHE GUEVARA, POL POT et des trois KIM ou de nombreux potentats africains marxistes, n’étaient pas morts sous les coups des communistes, non, mais de “faux” communistes, déviants et désaxés, fous mêmes. Le VRAI communisme devait et pouvait donc toujours advenir, il fallait même continuer à en promouvoir la venue : nos actuels partis et mouvements d’extrême-gauche sont les porte-paroles ahurissants de cette vulgate niant la vérité et la réalité des faits.
D’autres organisations ont, quant à elles, changé complètement de registre et ont endossé le rôle commode de défenseurs de la Terre et de la Nature, sur et au sein desquelles l’Homme serait nuisible et forcément coupable de tous les désordres et de tous les dérèglements. L’écologisme est un parfait substitut aux promoteurs du Grand Soir, qui entonnent d’une même voix la ritournelle obsédante de la mise en accusation et du catastrophisme nihiliste. Entre ceux qui se mirent à dire : “Tout est foutu !” et ceux qui scandèrent : “L’Homme doit expier ses fautes !”, les porte-voix des nouvelles idéologies permettant d’attaquer le capitalisme se régalent et se réjouissent aujourd’hui de critiquer encore et encore l’organisation économique qu’ils honnissent, puisqu’ils voient dans le capitalisme, bien sûr, la cause quasi unique des ravages subis par la Terre-Gaïa.
Ce nouveau prétexte permet aux anciens bolchos et révolutionnaires de reprendre toutes leurs diatribes, augmentées d’un anti-occidentalisme accusatoire délirant. L’Homme étant foncièrement mauvais, et l’homme blanc occidental en étant la quintessence évidente, c’est fort logiquement que l’Occidental européen est accusé, pour ses actes actuels mais aussi passés. Quelle que soit la période historique considérée, une faute est relevée, mise en avant, affirmée sans relâche, et une pénitence exigée, avec auto-flagellation obligatoire. Le fait que d’autres sphères géographiques aient connu les mêmes excès (l’esclavage par exemple…) ne compte pas, puisqu’elles sont dédouanées automatiquement en tant que “victimes” perpétuelles et créditrices de l’Occident coupable.
De nouveaux “-ismes” sont apparus : écologisme, individualisme, féminisme, véganisme, toujours poussés à leur paroxysme. Nulle nuance dans leurs thèses, l’absolu d’une vérité quasi révélée suffit à les créditer d’emblée auprès des sphères médiatiques et des supposées autorités intellectuelles et universitaires déboussolées et avachies. A leur service ont été mises les techniques d’agit-prop toujours efficaces maniées par les officines de l’ultra-gauchisme revanchard, orphelin d’idées, mais animé par la volonté de mener un combat victorieux contre les structures de la communauté nationale. En multipliant les occasions de diviser les citoyens en catégories fumeuses, additionnées ou opposées, elles veulent multiplier d’autant leurs clientèles, qui relayeront inlassablement leurs professions de foi nihilistes.
De nouveaux damnés de la Terre sont enrôlés aujourd’hui pour justifier ces mystifications sémantiques et politiques : les “migrants”, autrefois désignés comme “immigrés illégaux”, sont présentés comme les victimes du “dérèglement climatique” ou des instabilités géopolitiques suscités par l’Occident prédateur. Par conséquent, comme ils sont victimes, leurs migrations vers l’Occident ne sauraient être arrêtées, puisque nous en sommes la cause unique et criminelle. Dire non à leur venue démontrerait notre égoïsme et notre absence d’humanité, et donc notre complicité dans l’avènement de tous les malheurs du monde.
Les nouveaux “-ismes” sont absolus et sectaires : leurs partisans proclament qu’ils révèlent LA vérité et les contradicteurs sont aussitôt jetés en pâture sur les réseaux sociaux, qui démultiplient la propagande excessive mais savamment dosée de ces nouvelles organisations totalitaires. Remettre en cause leurs doxas respectives revient à remettre en cause leur camp, qu’ils ont tout de suite proclamé être celui du Bien, du Bon et du Vrai.
La lutte contre ces nouveaux poncifs, cette propagande abrutissante, ces éléments de langage bêtes, leur novlangue débilitante et leurs constantes leçons de morale doit être l’un des premiers objectifs des défenseurs de la démocratie (la VRAIE) et de la liberté d’expression (y compris pour dire des âneries et des horreurs, quitte à en payer le prix devant la société…). Avoir le droit de contredire, de remettre en question des propos péremptoires, des avis soi-disant éclairés d’experts autoproclamés et de porte-paroles d’associations à l’existence discutable et aux effectifs discutés, rétablir la vérité partout et tout le temps, y compris et surtout dans les enceintes universitaires, défendre la démocratie et la liberté d’expression, voilà les buts à atteindre pour les mouvements, les partis et les associations de notre famille de pensée.
Il faut dire et répéter que tout cela est une vaste mascarade, un paravent moralisateur pour des groupuscules aux visées destructrices et violentes, nuisibles pour la société et son organisation générale.
Bilan du premier semestre : L’UNI en forte progression aux élections des conseils centraux des universités
Fulgurante progression de l’UNI aux élections aux conseils d’UFR de l’Université Grenoble Alpes
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