Depuis maintenant près de trois mois, la Faculté de Lettres, Langues et Sciences Humaines est la victime de la pression de quelques étudiants agités. Pour ces derniers, tous les prétextes sont bons pour la mobilisation et l’agitation universitaire : masterisation de l’accès aux métiers de l’enseignement, enseignants-chercheurs, autonomie des universités, sans-papier, la police, la lutte contre le sida.
L’UNI Angers, la droite universitaire à Angers, ne peut que dénoncer ces mobilisations fourre-tout qui vont à l’encontre du bon déroulement de l’année universitaire et de la modernisation de l’enseignement supérieur français.
Aujourd’hui encore, 26 mars 2009, à peine une centaine de personnes ont manifester dans les rues d’Angers leur opposition.
De personnes? Oui, car dans le lot, bien qu’il y ait une majorité d’étudiants lors de ces manifestations, il faut bien avouer que certains ne sont plus du tout étudiants. Ne voyant dans l’université qu’un moyen efficace de créer l’agitation grâce à une catégorie de la population particulièrement réceptive. A tel point que les étudiants eux-même ne s’étonnent plus de voir des “étudiants” de cinquante ans lors des Assemblées Générales. Ces professionnels de l’agitation universitaire sont d’être des philanthropes dans les revendications qu’ils transmettent aux étudiants. Il s’agit pour eux de créer un climat propice à la grève générale et ainsi à une opposition factice entre deux parties de la Nation[[En esquissant à grands traits les phases du développement du prolétariat, nous avons retracé l’histoire de la guerre civile, plus ou moins larvée, qui travaille la société actuelle jusqu’à l’heure où cette guerre éclate en révolution ouverte, et où le prolétariat fonde sa domination par le renversement violent de la bourgeoisie. De Karl Marx, dans Le manifeste du Parti communiste]].
Cette logique explique pourquoi il convient plus de parler uniquement d’opposition plutôt que d’opposition à la masterisation, à l’autonomie des universités, à la lutte contre l’immigration illégale, ou tout autre source d’opposition. Tout est prétexte à l’opposition aux structures institutionnelles en place.
L’agitation contre nos institutions, quel qu’elles soient, n’est donc pas le fruit d’une opposition à la politique gouvernementale mais à l’essence même de nos institutions[[Certaines Assemblées Générales et les différentes coordinations nationales étudiantes votent de façon récurrente la dissolution de l’Assemblée Nationale ; au blocage des instances décisionnaires des universités]] : une structure qui fait obstacle à l’avènement de la dictature du prolétariat.
Si on peut parler de bilan à l’heure où la seule Faculté d’Angers qui a été bloquée (Lettres, Langues et Sciences Humaines) n’a que partiellement repris les cours.
Partiellement, car les cours ne sont pas obligatoire, les fiches de présences n’étant pas tenues afin que permettre à ceux qui le souhaitent de ne pas assister aux cours. Un moyen efficace de laisser quelques étudiants maintenir un mouvement à l’agonie?
Partiellement, car le contrôle continu qui a lieu dans toutes les filières de la Faculté n’est pas rétabli. Cependant si le mouvement perdure, le risque est de voir se concentrer le contrôle continu sur les dernières semaines du semestre. Ne serait ce pas, alors, un contrôle terminal?
Partiellement, car les cours restent banalisés pour permettre aux étudiants d’assister à des Assemblée Générales toujours moins rassembleuses. Un moyen supplémentaire de laisser les étudiants sous la perfusion des idées de l’extrême gauche.
Selon l’extrême gauche, avec la masterisation de l’accès aux métiers de l’enseignement, l’avenir est sombre pour les étudiants en Lettres, Langues et Sciences Humaines. Notamment ceux issus des classes les plus modestes. Ce constat ne peut être que partagé. En effet :
– Quelle valeur pour un diplôme obtenu avec des demi-semestres manquants? Aucun et pourtant nos étudiants de Lettres, Langues et Sciences Humaines ne sont pas les champions de l’insertion professionnelle.
– Quel poids pour des étudiants à moitié préparés lors d’un concours national des plus sélectifs qu’est celui de l’accès à l’enseignement ? Très faible face à des étudiants qui sortent d’universités privées ou d’établissements non bloqués.
– Quel avenir pour des étudiants qui finance leur année universitaire grâce à leur travail estival? Réduit, lorsque le calendrier universitaire est décalé pour cause de “récupération de cours”.
Un mouvement qui dit porter les revendications des étudiants modestes, du service public n’aboutit qu’à un seul constat : le seul moyen de réussir ses études en France est d’avoir recours à l’enseignement privé, donc demandeur de financement par l’étudiant.
Le plus affligeant dans ce mouvement est de voir que les étudiants continuent de croire à de telles contradictions. Immanquablement, ils manifestent mais ne gagnent rien!
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